Jérôme Bel raconte, à sa manière, sa vie dans l’art. Les étapes, les gestes de création, et les ressorts de l’inconscient ou de la décision. Dans son œuvre, Jérôme Bel a signé plusieurs solos consacrés à des interprètes, qui éclairaient chacun un aspect important du système de la danse, langage socialisé dans le monde, avec ce qui est incorruptible en elle et ce qui est, au contraire, au service de l’insupportable division du travail, des places etc. Puis il a signé un solo consacré à la chorégraphe Isadora Duncan. Le geste se resserrait. Et maintenant, donc, il fait ce solo en autoportrait. C’est la maturité, le temps lisible. C’est toujours la même générosité, la vraie, la sobre, la dé-pathétisée. Rendre à l’intelligence de tous l’intelligence de la danse. L’idée ! Et qui toujours finit par faire rire beaucoup ou nous transporte soudain dans l’affect pur. Et c’est aussi nos combats, nos dernières décennies, ce qu’il fallait vouloir, ce qu’il fallait apprendre à voir et à inventer. Lui, Jérôme Bel, ne le sait pas tout à fait peut-être, mais c’est aussi un programme.
concept Jérôme Bel
avec Jérôme Bel
assistanat Maxime Kurvers
conseil artistique et direction exécutive Rebecca Lasselin
administration Sandro Grando
production R.B. Jérôme Bel
coproduction Ménagerie de Verre (Paris), La Commune CDN d’Aubervilliers, Festival d’Automne à Paris, R.B. Jérôme Bel (Paris)
coréalisation La Commune CDN d’Aubervilliers, Festival d’Automne à Paris
L’écriture du texte de ce spectacle participe du processus de création de Sustainable theatre?, développé par Katie Mitchell, Jérôme Bel et Théâtre Vidy- Lausanne et coproduit par Théâtre de Liège, NTGent, MC2 Grenoble, Théâtre National Croate de Zagreb, Dramaten Stockholm, Théâtre National de Lituanie Vilnius, Piccolo Teatro Milan, Teatro Nacional D. M. II Lisbon, Trafo Budapest
remerciements Marie-José Malis
R.B. Jérôme Bel reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France ministère de la Culture
Pour des raisons écologiques, la compagnie R.B. Jérôme Bel n’utilise plus l’avion pour ses déplacements.