La musique s’éprouve-t-elle au détriment de l’idée ? Est-elle exclusivement rivée aux affects les plus immédiats ? Quelles autres coordonnées opposer à celles du sentimentalisme creux et/ ou de la recherche assourdissante de l’effet ? Inventant leur propre mode de consultation de l’ouvrage éponyme, les acteurs du dictionnaire de la musique recensent les enjeux historiques, narratifs, fétichistes, initiatiques, et bien sûr performatifs, de l’opéra, de la monodie ou encore des hymnes nationaux. Mais de ce laboratoire extra-musical ne jaillit en réalité pas une nouvelle histoire de la musique : suivant la voie ouverte par Rousseau, il interroge simplement la capacité des corps et de l’espace à créer ou, du moins, à encourager la pensée. Question qui touche au cœur même du théâtre et à une définition politique de l’art en général.
conception et mise en scène de Maxime Kurvers
avec William Attig, Julien Geffroy, Maxime Kurvers, Thomas Laigle, Manon Lauriol, Caroline Menon Bertheux, Claire Rappin, Charles Zévaco assistés de Daphné Biiga Nwanak
lumière Manon Lauriol
son Thomas Laigle
production ©18.03/71, La Commune CDN Aubervilliers
coproduction ©18.03/71 ; La Ménagerie de Verre (Paris) ; Festival d’Automne à Paris avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
avec le soutien de l’Adami
Maxime Kurvers est artiste associé à la Ménagerie de Verre pour la saison 2016-2017 et à La Commune Centre Dramatique National d’Aubervilliers à partir de septembre 2016